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Fièvre catarrhale ovine (maladie de la langue bleue) : ce qu’il faut savoir
Un troupeau de moutons
02/09/2024
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Fièvre catarrhale ovine (maladie de la langue bleue) : ce qu’il faut savoir

Depuis le début du mois d’août, la fièvre catarrhale ovine (FCO) sévit dans 10 départements du nord-est de la France. La FCO, également appelée « maladie de langue bleue » touche essentiellement les moutons et les brebis. Le ministère de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire faisait état de 41 foyers le 14 août, puis de 190 une semaine plus tard et 342 le 29. Pour comprendre les risques causés par cette pathologie, nous faisons le point avec Stéphan Zientara, directeur du laboratoire de santé animale de l’Anses qui héberge le laboratoire national de référence sur la FCO.
Comment bien préparer sa rentrée ?
Parent accompagnant sa fille à l'école pour la rentrée
19/08/2024

Comment bien préparer sa rentrée ?

Certaines fournitures scolaires sont-elles à éviter ? Y a-t-il des règles à respecter avant de porter ses nouveaux vêtements ? Pourquoi est-il essentiel de pratiquer une activité physique ? Voici quelques conseils pour prendre soin de votre santé dès la rentrée ! #RentréeRéussie
Compléments alimentaires et aliments enrichis pour sportifs : des consommations à risque
Compléments Alimentaires
17/07/2024
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Compléments alimentaires et aliments enrichis pour sportifs : des consommations à risque

Des compléments alimentaires et aliments enrichis en protéines, acides aminés ou extraits de plantes sont consommés par les sportifs, professionnels ou amateurs, pour développer la masse musculaire ou réduire la masse grasse. Après une première alerte émise en 2016, l’Agence met à nouveau en garde les sportifs, les encadrants et les professionnels de santé sur les risques induits par la consommation de ces produits, tant pour la santé du sportif qu’en cas de contrôle antidopage.
Des médicaments vétérinaires toxiques pour les rapaces et charognards
oiseaux nécrophages
16/07/2024
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Des médicaments vétérinaires toxiques pour les rapaces et charognards

En mangeant des cadavres d’animaux non pris en charge par le service d’équarrissage et donc laissés dans la nature, les rapaces et autres animaux nécrophages peuvent accidentellement être exposés à des médicaments vétérinaires. Certains anti-inflammatoires et barbituriques sont particulièrement à risque. L’Agence nationale du médicament vétérinaire (ANMV) appelle les vétérinaires et les éleveurs à prendre toutes les précautions requises lorsque ces médicaments sont administrés à des animaux susceptibles d’être consommés par des animaux nécrophages après leur mort.
Chenilles processionnaires : quels sont les métiers les plus exposés ?
chenilles
15/07/2024

Chenilles processionnaires : quels sont les métiers les plus exposés ?

Bûcherons, sylviculteurs, exploitants forestiers, professionnels d’entretien et d’aménagement des espaces verts : ces métiers sont les plus exposés aux poils urticants des chenilles processionnaires. C’est ce que révèle l’étude de l’Anses en milieu professionnel CheniPRO, menée en partenariat avec la Mutualité sociale agricole (MSA). Pour prévenir les risques d’exposition, les professionnels doivent absolument porter des équipements de protection adaptés.
Collaboration « One Health » sur une bactérie multirésistante aux antibiotiques chez les chevaux
Collaboration « One Health » sur une bactérie multirésistante aux antibiotiques chez les chevaux
05/07/2024

Collaboration « One Health » sur une bactérie multirésistante aux antibiotiques chez les chevaux

Des scientifiques de l’Anses, de l’unité mixte de recherche Dynamicure (Inserm/universités de Caen et de Rouen) et du CHU de Caen se sont associés pour étudier Klebsiella pneumoniae , une bactérie pathogène pour les humains et les chevaux. En analysant les souches de Klebsiella pneumoniae prélevées sur des équidés pendant près de 30 ans, ils ont constaté une grande diversité des souches et l’augmentation de la résistance aux antibiotiques chez certaines d’entre elles.
Intoxications accidentelles de l’enfant : Quelles sont les plus fréquentes et les plus graves ? Comment les prévenir ?
Intoxications pédiatriques
03/07/2024

Intoxications accidentelles de l’enfant : Quelles sont les plus fréquentes et les plus graves ? Comment les prévenir ?

Cet article est republié à partir de The Conversation sous licence Creative Commons. Lire l’ article original . On déplore encore trop d’intoxications accidentelles de l’enfant, notamment âgé de moins de 6 ans. Les intoxications aux produits de nettoyage et d’entretien, aux médicaments et au monoxyde de carbone constituent le trio de tête des intoxications les plus fréquentes et les plus graves. Les intoxications au cannabis ou l’ingestion de piles-boutons doivent également retenir toute l’attention. Ces intoxications sont pourtant évitables en adoptant les bons gestes de prévention. Nous rappelons ici les principales recommandations à suivre, à la maison, sur son lieu de vacances ou dans tout autre endroit. De manière générale, pour éviter des intoxications accidentelles d’enfants qui chaque année occasionnent des décès , il faut veiller à mettre les petits objets et les produits dangereux hors de portée des petits. Cette vigilance doit être de mise au domicile mais aussi en vacances, chez des amis ou dans tout autre lieu. Tableau : Intoxications accidentelles pédiatriques les plus fréquentes et les plus graves (Source : Anses, 2023. Expositions accidentelles à des toxiques chez les enfants. Étude des données à partir de plusieurs sources de recours aux soins entre 2014 et 2020, saisine 2020-SA-0084) Qui contacter en cas d’urgence ? En cas de détresse vitale (perte de connaissance, détresse respiratoire, etc.) : appelez le 15 ou le 112 (ou le 114 pour les personnes sourdes ou malentendantes). Dans toutes les autres situations si une intoxication est suspectée chez l’enfant, même en l’absence de symptômes : appelez immédiatement un centre antipoison . Numéro d’urgence d’un centre antipoison, disponible 24h/24 et 7j/7 : 01 45 42 59 59 (numéro unique) Suite à une demande de la Direction générale de la santé et de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), l’Agence de sécurité sanitaire (Anses) a réalisé, avec la contribution de Santé Publique France, une analyse de différentes bases de données sanitaires pour décrire les intoxications accidentelles des enfants âgés de moins de 15 ans, entre 2014 et 2020 : données du Réseau des Centres antipoison , de passages aux urgences ( réseau OSCOUR ), des hospitalisations ( PMSI ) et de mortalité ( CépiDc ). L’ étude de ces différentes sources de données , inédite sur ce sujet, a permis de dresser ce panorama complet des intoxications accidentelles pédiatriques bénignes à graves . Mieux fermer et ranger les dosettes pour le linge, déboucheurs et autres nettoyants Pour la période 2014-2020, les produits de nettoyage et d’entretien étaient la première cause d’intoxications accidentelles des enfants de moins 15 ans enregistrées par les Centres antipoison (29 %). Près de la moitié de ces intoxications (45 %) étaient dues à des produits pour le linge (lessives liquides, dont les dosettes, assouplissants, détachants…), suivis des produits nettoyants de vaisselle ou surface (sols…) (32 %), désodorisants d’intérieur (8 %), produits d’entretien des piscines (4 %) et autres. Si les produits de nettoyage et d’entretien entraînent le plus souvent des intoxications bénignes, deux catégories de produits sont plus à risque de gravité. C’est le cas tout d’abord des dosettes de lessive, plus toxiques à dose égale que les lessives liquides classiques, et de forme et couleur particulièrement attractives pour l’enfant. Elles peuvent provoquer une détresse respiratoire en cas de « fausse-route » ou des lésions de la cornée en cas de projection oculaire. Les intoxications par des dosettes ont cependant diminué suite à l’application des mesures de prévention européennes obligatoires depuis 2015 (boîte opaque, fermeture renforcée, pictogrammes de prévention, produit amérisant dans le film de la dosette…). En complément de ces mesures de précaution, il ne faut pas sortir la dosette de sa boîte et la poser sur une table ou le sol dans l’attente de faire une machine. Les produits déboucheurs pour canalisation arrivent en seconde position, du fait de lésions corrosives digestives en cas d’ingestion accidentelle par l’enfant. La réglementation impose que les produits dangereux, dont les déboucheurs pour canalisations, soient fermés par un bouchon de sécurité. Il faut donc bien veiller à fermer le bouchon de sécurité des produits qui en possèdent un. Les recommandations à retenir avec les produits de nettoyage et d’entretien : Refermer et ranger les produits d’entretien immédiatement après leur utilisation Les tenir hors de portée des enfants, en hauteur ou dans des placards fermés Éviter le déconditionnement : lorsqu’un produit ménager est transvasé dans une bouteille d’eau, de soda ou de jus de fruits, les enfants (comme les adultes) peuvent le boire accidentellement Une attention particulière doit être portée aux dosettes de lessive et aux déboucheurs pour canalisations qui occasionnent plus souvent des accidents graves Ne pas sous-estimer le fort risque d’intoxications par des médicaments Les médicaments représentaient la deuxième cause d’intoxication (16 %) et la première cause de cas graves (34 %) chez les enfants de moins de 15 ans, dans les données des centres antipoison. Les médicaments du système nerveux ( analgésiques , anxiolytiques…) étaient les plus souvent impliqués, suivis des traitements dermatologiques (antiseptiques, désinfectants), puis respiratoires ( antihistaminiques ). Les analgésiques opioïdes (tramadol, morphine) sont particulièrement dangereux, ainsi que des médicaments cardiovasculaires (tels que les bêtabloquants) et des médicaments prescrits dans le traitement de l’ hypertension artérielle (les inhibiteurs calciques). Les analgésiques non opioïdes comme l’ibuprofène, l’aspirine et le paracétamol… étaient responsables de 10 % des hospitalisations pour intoxication des enfants de moins de six ans. Les intoxications graves nécessitant une réanimation étaient souvent dues aux benzodiazépines (7,5 %), des médicaments notamment prescrits notamment contre l’anxiété, aux psycholeptiques ( antidépresseurs, anxiolytiques …) pour 6 % et aux inhibiteurs calciques qui traitent l’hypertension artérielle (2 %). Enfin, sur les 23 décès d’enfants de moins de 15 ans enregistrés par le CépiDc entre 2014 et 2017, 7 décès étaient dus à des médicaments, sans détail cependant sur la spécialité médicamenteuse à l’origine du décès. Les enfants de moins d’un an sont souvent intoxiqués par des erreurs faites par l’entourage quand les médicaments leur sont administrés (erreurs de dosages ou de médicaments), tandis que les enfants d’un à cinq ans accèdent plus souvent seuls aux médicaments. Les recommandations à retenir avec les médicaments : Ranger tous les médicaments en hauteur ou dans une armoire à pharmacie fermée, qu’ils soient destinés aux enfants, au reste de la famille ou aux animaux de compagnie Veiller à ce que des médicaments ne soient pas non plus accessibles dans d’autres lieux que l’habitation principale (par exemple chez les grands-parents…) Ne pas laisser de médicaments dans un sac à main, sur une table… Ne pas déconditionner les médicaments sous formes solides (comprimés, gélules) avant de les prendre Le cas particulier du monoxyde de carbone, gaz incolore, inodore et non irritant Le monoxyde de carbone, gaz toxique incolore, inodore et non irritant, est connu pour être responsable d’intoxications collectives, souvent familiales, le plus souvent pendant la période hivernale. Les intoxications au monoxyde de carbone représentaient la première cause d’hospitalisation (11 %) et la deuxième cause d’admission en réanimation (21 %) pour intoxication chez les moins de 6 ans, dans la période analysée. Elles touchaient plus particulièrement les enfants de moins d’un an. A noter que le monoxyde de carbone représentait la première cause de décès dans les données du CépiDc (9 sur 23). Les recommandations à retenir avec le monoxyde de carbone : Faire réviser régulièrement ses installations de chauffage et de production d’eau chaude (chaudière, chauffe-eau, poêles…) avant l’hiver de préférence Aérer régulièrement l’habitat Maintenir les systèmes de ventilation en bon état, ne pas les obstruer Ne pas utiliser de chauffage improvisé (brasero, barbecue, groupes électrogènes…) à domicile S’assurer que le détecteur de fumées, obligatoire depuis 2010 dans tous les logements , est en état de fonctionnement. Le cannabis, un risque grave et en augmentation Les intoxications par du cannabis représentaient 23 %, soit la première cause, des admissions en réanimation pour intoxication des enfants de moins de six ans. Ces intoxications étaient de plus en plus fréquentes dans la période de temps analysée, notamment chez les moins d’un an (de 9 % des hospitalisations pour intoxication en 2014 à 16 % en 2020) et elles étaient de plus en plus graves. Cette tendance est observée dans d’autres études . Les recommandations pour prévenir les intoxications au cannabis : Ne pas banaliser la consommation de cannabis par les parents ou l’entourage de l’enfant (amis, connaissances…) Informer les parents sur les risques graves encourus par les enfants en cas d’ingestion de résine (somnolence, troubles respiratoires…) Recourir rapidement à un service de soins en cas d’ingestion, même suspectée Le danger des piles-boutons et autres corps étrangers Les enfants, surtout en dessous de 6 ans, sont attirés par les objets faciles à manipuler, à mettre en bouche, ou attractifs en raison de leur taille, leur aspect et leur couleur, comme les piles-boutons , de télécommandes ou de jouets, ou les billes d’eau à usage décoratif ou de support pour les plantes. Les corps étrangers ne représentaient qu’1 % des intoxications enregistrées par les centres antipoison mais 6 % des cas graves. Ils furent responsables de deux décès entre 2014 et 2020. Sur cette période, 19 enfants avaient avalé une pile bouton provenant d’un jouet de l’enfant ou d’une télécommande. Un de ces enfants est
L’Anses et l’ANSM renforcent leur partenariat
01/07/2024

L’Anses et l’ANSM renforcent leur partenariat

Le 12 juin, l’Anses et l’ANSM ont signé une nouvelle convention-cadre qui approfondit leur partenariat sur l’ensemble du champ des médicaments humain et vétérinaire. Ce nouvel accord entre les deux agences sanitaires prévoit aussi une extension des collaborations à l’ensemble des synergies possibles dans une approche « One Health - Une seule santé ».
Rapport d'activité 2023
Rapport d'activité 2023
28/06/2024

Rapport d'activité 2023

L'Anses présente ses rapports d'activités pour l'année 2023. Le rapport général propose un panorama de nos actions récentes au service de la protection de la santé des humains, des animaux, des plantes et de l’environnement. Il est accompagné de rapports thématiques concernant notamment nos activités en matière de produits phytopharmaceutiques, produits biocides et de biotechnologies.

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